« Le patois étant, d’après l’Académie française elle-même, « le langage du peuple et des paysans, particulier à chaque province »; et les habitants de chaque localité lui donnant un pur accent de terroir en le parlant et le prononçant à leur façon, j’estime humblement qu’il ne doit être employé ou approprié qu’à des faits essentiellement locaux.
C’est ainsi que ne traitent, dans mes écrits, que de sujets douaisiens, tout en patois de Douai -tel qu’on le parle en ville et sans addition de locutions outrées ou inventées- qu’en un langage usuel et familier.
Désiré Druesne. Douai, octobre 1907. »
Les textes de Désiré Druesne s’accompagnent de vues de Douai, à l’époque et qui ne font pas partie de l’oeuvre originale.